Vidéo présentation Ville de Monts
Vidéo-diaporama 40 ans d'Aïkido à Monts
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Le prochain cours aura lieu dimanche 24 janvier 2021 de 9h00 à 11h00
Préau de l'école Joseph Daumain
15, rue Georges Bernard à Monts
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Modalités d'organisation dans le respect des directives gouvernementales à compter du 15 janvier 2021 :
Et bien sûr mise en place de notre protocole complet habituel rappelé ci-dessous, y compris le port du masque pendant la pratique.
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Rentrée le 2 septembre, bien évidemment dans le respect du protocole fédéral validé par les pouvoirs publics, ainsi que des directives préfectorales et celles de la mairie. Mais au-delà de l'aspect règlementaire, nous ajoutons des mesures de bon sens (prise de température à l'entrée du Dojo, masque pendant le cours, fourniture du gel hydro-alccoolique par le club, désinfection par nous-mêmes des tatamis) pour une pratique sereine. Par décision municipale, pour l'instant, l'accès aux vestiaires n'est pas autorisé donc il y a lieu de venir en tenue. Les sanitaires, quant à eux, sont accessibles.
Enseignement Horaires des cours Plan d'accès Fiche d'inscription Contact
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Pour toute information, en lien avec l'environnement culturel de l'Aïkido, que vous souhaiteriez partager il suffit de l'adresser par email à :
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Elle sera ensuite mise en ligne dans cette page.
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Mathias le 8 novembre 2020
Kojiro Shiraïshi, le skipper samouraï
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Le Vendée Globe est une course de voiliers monocoques, en solitaire et sans escale, un tour du monde dont le record est détenu par Armel Le Cleac’h en 74 jours. Au-delà de l’exploit technique de toute une équipe autour d’un skipper, c’est finalement une aventure humaine et un exploit demandant de grandes qualités physiques et une force de caractère hors du commun.
Cette année, et pour la deuxième fois, un japonais, Kojiro Shiraïshi a pris le départ de la course le dimanche 8 novembre aux sables d’Olonne. Son objectif est de terminer en 80 jours. Il a également noué une belle amitié avec son coach Roland Jourdain (grand navigateur, 3ème au Vendée Globe 2000).
Marchant sur le quai vers son bateau DMG MORI, le jour du départ, Kojiro Shiraïshi est arrivé en kimono et hakama bleus de iaïdo, un bokken à la main. Il est ensuite monté à bord où l’attendait Roland Jourdain également en hakama (noué à la hâte et apparemment sans trop savoir comment faire) et qui a alors dégainé un iaïto (de manière peu orthodoxe).
Shiraïshi pratique le iaïdo et sa tenue du bokken sur son bateau devant les caméras montrent bien une attitude de pratiquant chevronné.
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Vous trouverez un sujet consacré à lui ici (vidéo 4:07') : le skipper samouraï
Vous pouvez aussi le suivre en direct ainsi que les 32 autres navigateurs et navigatrices ici : https://www.vendeeglobe.org/
Première grande étape : le passage du cap de Bonne espérance !
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Patrick le 18 août 2020
Promenade illustrée : Paysages et jardins d'autrefois et mémoire de l'ancien hôpital ducal de Luynes
ou pour le pratiquant d'aïkido : Quelles relations en l'homme et l'univers autrefois en Occident ?.
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Au cours de cette promenade nous aurons recours à la fois aux observations de terrain mais aussi à quelques documents pour comprendre comment un spécialiste étudie et écrit l'histoire, comment on distingue entre ce qui est certain, probable, possible, incertain et ignoré, ce qui à l'époque des réseaux sociaux parfois mal utilisés où les « fake news » prolifèrent peut s'avérer bien utile. Ce qui se dit est-il en conformité avec ce qui se voit et avec ce que racontent les archives ou les témoignages d'époque ? Les mots du passé résonneront avec leur musique pour transmettre leurs témoignages et un tabard armorié ressortira pour illustrer les gloires ancestrales... Et puisque l'on parle beaucoup, à raison, d'environnement, nous irons voir ce qu'en faisait nos ancêtres, comment ils tentaient de vivre dans une harmonie, nécessaire, avec leur territoire et l'aménageait en prenant en compte ses atouts et ses contraintes, souvent avec astuce et subtilité.
Cette balade se veut aussi comme un échange : entre un chercheur qui a passé de longues années à étudier les lieux sous divers angles, le public avide de questions et soucieux de son héritage, et les paysages et les monuments qui nous entourent. C'est aussi une belle occasion de s'interroger sur la notion de patrimoine, sur cet héritage collectif, sur la notion de valorisation et d'utilité des apports des sciences historiques dans le quotidien et dans la gestion territoriale, et d'apprendre à observer et à lire quelques aspects de ces patrimoines paysagers, urbains et architecturaux... Ce qui ne concerne pas que Luynes que nous remettrons dans ses contextes géographiques et historiques, dans la pure logique du label Patrimoine mondial.
L'originalité de cette promenade repose sur le fait qu'en plus d'écouter de belles histoires, il s'agira aussi d'apprendre à observer, à réfléchir, à se repérer dans le temps et dans l'espace, à écouter les voix du passé, pour s'approprier ces biens communs qui nous structurent, et ce de façon aussi distrayante que possible, ce qui, compte-tenu du contexte sanitaire contraignant, ne peut être que positif.
Ajoutons pour mes frères et sœurs d'Aïkido que j'aborderai la question de la prise en compte de la théorie des humeurs (donc des 4 éléments) dans les aménagements paysagers, urbains et architecturaux anciens. Un petit quelque chose de la recherche d'harmonie avec l'Univers (que l'occident a à peu près perdu ... et que certains recherchent par d'autre voies).
La visite se fait sous la conduite d'un historien du patrimoine (historien, archéologue et historien de l'art), docteur en Sorbonne.
Renseignements pratiques :
samedi 22 août ; jeudi 27 août et samedi 29 août 2020
déplacements à pieds (si difficultés prévenir lors de l'inscription)
nombre de places limitées en raison du contexte sanitaire
masque obligatoire
réservation par mail obligatoire : amisduplessis@orange.fr
Bien amicalement
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Mathias le 22 mars 2020
Nous voilà tous confinés. Nos cours d’aïkido se sont arrêtés brutalement, comme la plupart des activités de notre quotidien. Ce changement brutal de rythme, cette perte de repères inattendue et cette période qui s’offre à nous, mêlant incertitudes et dénuement, est terriblement déstabilisante. Entre membres du dojo, nos situations peuvent être bien différentes. Certains, habitant en famille dans une maison avec jardin, vivent cette période bien différemment de quelqu’un vivant seul en appartement. Certains peuvent rencontrer d’importantes difficultés financières alors que d’autres sont épargnés par cette problématique. Certains s’inquiètent pour leur père, leur grand-mère âgée et vulnérable alors que d’autres s’inquiètent de la possibilité d’être eux-mêmes malades alors qu’ils présentent déjà en temps normal des soucis de santé. Ainsi chacun de nous vit cette période comme il peut, avec ses propres problématiques.
C’est dans ces moments là que l’aïkido, à travers ses fondamentaux, ses valeurs, peut devenir un ancrage solide pour résister à cette tempête inattendue qui s’abat sur nous tous. Nous nous entrainons chaque semaine ensemble afin de pouvoir répondre à une agression physique mais cette fois-ci l’agresseur est tout autre. Ce n’est pas pour autant que nous ne pouvons pas y répondre, en résistant notamment aux attaques psychologiques engendrées par cet ennemi invisible. Cette tempête nous offrira également la possibilité de constater à quel point notre groupe, autour de Didier, est solidaire, fraternel et solide, faisant fi de toute différence sociale, de sexe ou d’âge.
Ainsi, même reclus chacun dans son antre, il est toujours possible de pratiquer, d’une autre manière certes, mais de pratiquer tout de même, différemment.
Voici donc une liste, non exhaustive, de quelques pratiques/occupations qui peuvent être réalisées chez soi (en fonction de la place dont on dispose), et qui s’inscrivent dans la continuité de notre travail :
Autre conseil : limitez vos sources d’informations concernant la crise du coronavirus. Deux ou trois bulletins d’information quotidienne à la radio suffisent. Les images du JT n’apportent rien hormis du stress et de l’angoisse.
Le reste du temps, fermez les écoutilles !
Il nous faut donc tourner cette période qui nous est imposée à notre avantage. Nous pouvons ainsi individuellement progresser, grandir, pour nous retrouver bientôt plus en forme que jamais, physiquement et psychologiquement, sur le tatami. Et n’oubliez pas que le lien n’est pas coupé.
« Nous sommes un seul cœur et le demeurons »
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Dominique le 25 septembre 2019
Profitez d'une belle journée pour visiter le jardin botanique de Tours, dédié au Japon le samedi 28 septembre.
Et pour ceux qui voudraient y aller directement après les cours du matin, pas de problème, notre ami Takayoshi (http://www.sangamiso.fr/) sera là-bas, aux fourneaux.
Bonne visite à toutes et à tous.
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Marc le 28 juin 2019
Les samedi 19 et dimanche 20 octobre aura lieu un stage de peinture japonaise sumi-e et méditation zen au Zen dojo de Tours.
Pour plus d'informations, voir l'affiche.
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Aïki Gasshuku 2019
30 mai au 2 juin à Dinard
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Compte rendu rédigé par Mathieu
Photos saisies par Mathias
Cliquer pour télécharger le Rapport technique rédigé par Didier
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Jeudi 30/05
Départ de chez Mathias vers 15h30, avec Florent, Marc, et Mathieu et arrivée vers 18h45 après bouchon au niveau du barrage de la Rance à l’entrée de Dinard.
Récupération des clés en présence des participants déjà arrivés : Didier, Arnaud et Florence, Pierre-Marie, Samuel, Sébastien, Pascal et Florian.
Diner à 18h45 (!!!), avec arrivée de Thierry, Baptiste et Marie-Pierre (également coincés dans le bouchon d’arrivée). Hubert et Carole nous rejoignent en fin de repas.
Après le repas : surprise !
Didier a préparé une pochette pour chacun d’entre nous, pochette contenant le manuel du pratiquant, une copie des fondations extraites du livre de Maître Tamura "Aïkido" (1986), et une page avec le thème du stage, De Aï, accompagné d’un quiz "temporel" sur le lien entre les fondations et le thème de ce 4eGasshuku.
Vendredi 31/05
6h00-7h30 : Hubert & Didier (Dojo)
Hubert :
- Exercices de respiration (1 cycle) / zazen / kinhin
Didier :
- Petit rappel d’étiquette (on ne passe pas derrière les pratiquants …) / 8 pièces de brocart / Kumi Tachi n°3 : travail sur le relâchement et la perception corporels afin d’agir dans l’instant.
8h00 : Pdj ; cette fois-ci la machine à café marche, mais il ne serait pas du luxe demettre en marche la seconde !
9h00-11h30 : Didier (Dojo)
- Jumbi Dosa (Mitama Shizume, Ameno Tori Fune, Furi Tama, Ikkyo Undo, Shiho Giri …) ; sensibilisation sur les déplacements Irimi / Tenkan / Tai Sabaki
- Préparation à 2 : Tachi Waza Katate Dori Kokyu Ho (forme externe)
- Shomen Uchi Kokyu Nage puis sur Yokomen en fin de cours.
Au passage Didier met en avant la qualité du travail du benjamin du groupe dans son travail tout en verticalité et en relâchement face au doyen du Dojo. Seul moment moins agréable de cette matinée, réveil d’une blessure de Sébastien, ce qui ne l’empêchera pas de reprendre dès le cours de l’après-midi !
Discussions autour du quiz et du thème : il s’avère que nous n’avons pas tous la même interprétation de ce qu’est l’instant présent (tout est relatif) et les réponses au quiz diffèrent donc selon chacun.
Reste à réfléchir sur les paroles de Didier : la réponse est dans la question …
Les fondations font, par nature, partie du passé, et il faut être en capacité de les mobiliser à l’instant – fugace – présent : De Aï !
C’est aussi la raison pour laquelle la notion d’efficacité, en situation de combat réel, est totalement intégrée à la pratique de l’Aïkido. Chaque situation étant unique, il est en effet quasiment impossible de gérer un conflit par une approche mémorisation/réflexe.
Juste avant le déjeuner Baptiste fait le bon samaritain pour Sébastien, en allant lui chercher des médicaments et des béquilles sur ordonnance de Mathias : solidarité, et chance d’avoir un médecin parmi nous !
12h00 :Déjeuner
14h15-15h00 : Mathias (Dojo)
Initiation Iaïdo : attitude des "apprentis" révélatrice de l’effet gasshuku, à savoir une pratique intensive en mode immersion ; ils sont impressionnants de concentration et d’application pour des néo-pratiquants.
15h00-18h00 : Didier (Extérieur)
Départ pour la plage pour le cours de l’après-midi. Après une tentative de changer de lieu de pratique, la nouvelle crique plus isolée repérée la veille s’avérant bien occupée, c’est finalement sur la même plage que celle occupée les années précédentes que nous nous retrouvons pour du travail aux armes : Kumi Tachi n°1 et n°5, puis exercice Jo face à Bokken, à la recherche du De Aï …
La marée montant, nous finissons par occuper la petite zone de sable sec de la crique, après plusieurs replis stratégiques de mise au sec de nos affaires, et probablement en faisant partir au passage quelques estivants venus chercher du calme (…). Le soleil ardent, combiné à l’instabilité des appuis sur sable sec, nous font atteindre un état de fatigue physique certain en cette fin de première journée de pratique, mais nous conforte dans notre motivation à participer à ce gasshuku.
18h45 : Diner
A l’issue du dîner, et avant notre traditionnelle balade digestive, Didier éveille notre curiosité en nous donnant rendez-vous le lendemain matin à 5h50 à la sortie de la résidence, en kimono mais sans hakama, en précisant "ce serait dommage de le mouiller" …
C’est sur ces paroles que nous partons vers le centre de Dinard pour un pot de l’amitié, en tirant des plans sur la comète quant à ce qui nous attend aux premières heures du lendemain !
Samedi 01/06
5h50-7h30 : Didier (Extérieur,en immersion …)
Comme convenu nous nous retrouvons tous à 5h50 en bas de la résidence, et c’est parti pour notre plage habituelle, où nous nous retrouvons à 6h du matin, de l’eau à minima jusqu’aux genoux, dans la position du tireur à l’arc sous l’objectif de Mathias.
Pratiquer les 8 pièces de brocart en immersion, le dos face à la mer en train de monter, est une expérience des plus enrichissantes mais néanmoins déstabilisantes, notamment lorsqu’il s’agit d’attraper la pointe de ses orteils.
La séance se poursuit, toujours les pieds dans l’eau, par la pratique des Kumi Tachi n°3, n°1 et n°5, sous l’œil de joggers matinaux et de centaines de croisiéristes passant au large.
Une seule personne n’a pas vraiment apprécié cette séance que l’on pourrait qualifier de misogi. Il suffisait en effet de voir le regard de l’homme d’entretien en train de nettoyer le sol de la résidence, pour voir qu’il ne nous portait pas dans son cœur lorsque nous sommes rentrés les pieds et pantalons de kimonos trempés et plein de sable…
8h00 :Pdj
9h00-11h30 : Hubert &Didier (Dojo)
Hubert :
- Exercices de respiration (2 cycles) / zazen / kinhin
Didier :
- Jumbi Dosa
- Préparation à 2 : Tachi Waza Katate Dori Kokyu Ho (forme externe)
- Suwari Waza Shomen Uchi Irimi Nage puis idem sur Yokomen
- Suwari Waza Shomen Uchi KoteGaeshi
- TantoDori
Ce cours est également l’occasion pour Didier de nous rappeler quelques concepts importants de notre pratique, à commencer par l’étiquette et notamment la position des armes par rapport au Kamiza.
Voie de l’Energie et de l’Harmonie (et non harmonie des énergies), Masakatsu agatsu, victoire éclaire sont autant de concepts importants qui sous-tendent la pratique de l’Aïkido, qu’il faut faire siens, et que nous rappelle Didier en fin de cours par une démonstration de Jo face à une attaque au bokken, De Aï à l’œuvre.
12h00 : Ce n’est pas à l’occasion d’une sortie à Saint-Malo, rebutés par le trafic et probablement la fatigue de la journée, mais lors de ce déjeuner, et grâce à Carole et Hubert, que nous dégustons LE gâteau. Un gasshuku sans kouign-amann n’étant pas véritablement un gasshuku, la tradition est sauvegardée !
14h15-15h00 : Mathias (Dojo)
Initiation Iaïdo et séance photos sous le contrôle de Didier, afin que chacun puisse repartir avec les attitudes justes en tête.
15h00-18h00 : Didier (Dojo)
Compte tenu des conditions climatiques, des températures supérieures à 30°C étant attendues, c’est finalement au dojo que se déroule le cours de l’après-midi. Après une préparation à 2, Tachi Waza Katate Dori Kokyu Ho (forme externe) puis nage, nous poursuivons le travail Tanto Dori entamé le matin, d’abord sous forme de kihon, puis sous forme jyuwaza.
18h45 : Dernier diner du gasshuku, après une séance au sauna pour certains ou bain de mer pour d’autres, et confirmation du mode de fonctionnement de Florence et Arnaud … qui arrivent tout juste avant la fermeture du restaurant !
Balade dans Dinard, pour finalement trouver le lieu idéal pour prendre un dernier pot : petite baraque sans prétention et remparts sur les hauteurs d’une piscine naturelle avec vue sur mer et coucher de soleil. C’est aussi l’occasion pour B. de sortir LA phrase du séjour : "Il a pris un taxi Hubert" …
Dimanche 02/06
6h00-7h30 : Hubert & Didier (Dojo)
Hubert :
- Exercices de respiration (3 cycles) / zazen / kinhin
Didier :
- 8 pièces de brocart / Préparation à 2 : Tachi Waza Katate Dori Kokyu Ho (forme interne) / Kumi Tachi n°4 et n°2, et nouvelle occasion de travailler le De Aï.
8h00 : Dernier petit déjeuner, préparation des bagages et libération des chambres avant de se rendre au dernier cours du séjour.
9h00-11h00 : Didier (Dojo)
- Jumbi Dosa /Préparation à 2 : Tachi Waza Katate Dori Kokyu Ho (forme externe)
- Hanmi Handachi Waza Katate Dori Sankyo à la demande de Marie-Pierre
- Jo Dori / Jo Nage Waza & Kumi Tachi Jyu Waza (pour les candidats 3/4)
Comme le fait remarquer Didier, ce dernier cours démontre clairement l’effet gasshuku, où le fond prend petit à petit le pas sur la forme, et où les "rigidités" laissent progressivement la place à l’adaptabilité.
12h00 : Déjeuner puis départ, certains se mettant en mode confort en vue d’un trajet probablement plus long que prévu en ce retour de week-end d’ascension.
Paradoxe.
C’est peut-être le mot qui traduit le mieux la réflexion proposée par Didier au travers du thème de ce 4e gasshuku : De Aï ; quel paradoxe que de travailler sur un concept clé du Budo, en lien avec la notion d’instant, fugace, de vie ou de mort, et ce dans une ambiance amicale, au sein d’un groupe motivé et solidaire !
Merci Didier et rendez-vous en 2020 !
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Fulbert le 15 mars 2019
Voici l'évolution en bronze de la sculpture du buste de Tamura Sensei.
Pour en savoir plus http://fulbertdubois.canalblog.com/archives/2019/03/15/37180180.html
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Patrick le 14 mars 2019
Conférence mardi 26 mars 20h00, à Monts, salle Saint Exupéry, 2 rue du Commerce
Entrée gratuite
Initiation à la LECTURE SYMBOLIQUE DES ŒUVRES MEDIEVALES
Animée par Patrick BORDEAUX
Historien Université Paris Sorbonne
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Maryline le 13 mars 2019
Avec les Japonais gastronomes qui cultivent leur jardin en Touraine.
On est parti à la rencontre d'Anna, Taka et Jean, qui sont venus vivre leur amour de la bonne chère près de la Loire.
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Mathias le 6 janvier 2019
Voici un documentaire passionnant (mais payant pour l’instant) : « Art of The Game Ukiyo-e »
Vous trouverez la bande annonce sur ce lien : https://www.youtube.com/watch?v=LxjsR3S87n0
Ce documentaire de 1h37mn traite de la collaboration au départ improbable de Jed Henry, trentenaire américain designer pour jeux vidéo et de David Bull, anglais installé depuis longtemps à Tokyo et étant un des 10 derniers « producteurs » d’Ukiyo-e (les estampes traditionnelles) du Japon. Ainsi J. Henry conçoit des estampes s’inspirant de jeux vidéo connus dans le style des anciennes estampes, et D Bull les réalise en sculptant sur bois l’ensemble, suivant un processus long et complexe, avec intervention d’artisans réalisant le papier washi, les couteaux à bois, les brosses etc… Le résultat est incroyable. Une petite idée de son travail : https://www.youtube.com/watch?v=ifwrEjUD40g
Ce reportage est vraiment intéressant et D. Bull a sa petite boutique à Tokyo : une première adresse à noter pour ceux qui se rendront au Japon en octobre !
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Dominique le 23 septembre 2018
Profitez d'une belle journée pour visiter le jardin botanique de Tours, dédié au Japon le samedi 29 septembre.
Et pour ceux qui voudraient y aller directement après les cours du matin, pas de problème, notre ami Takayoshi (http://www.sangamiso.fr/) sera là-bas, aux fourneaux.
Bonne visite à toutes et à tous.
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Mathias le 3 juin 2018
La pratique de l’aïkido nous apporte, en plus de l’aspect purement technique, des notions plus vastes et plus universelles que Didier nous communique années après années. Tout ce travail de fond effectué au dojo, sur lequel les Gasshuku successifs reviennent à chaque fois plus précisément, sont parfaitement développés dans un petit livre, « Zen et arts martiaux » de Taisen Deshimaru.
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Aïki Gasshuku 2018
18 au 21 mai à Dinard
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Compte rendu rédigé par Mathieu
Photos saisies par Mathias
Cliquer pour télécharger le Rapport technique rédigé par Didier
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Attendu avec impatience dès la fin de la seconde édition de 2017, le troisième gasshuku s’est déroulé du 19 au 21 mai 2018 sous les meilleurs kamis, et sous l’œil photographique de Mathias. Il est vrai que toutes les conditions étaient réunies pour faire de ce stage intensif une expérience enrichissante : un lieu maintenant familier et parfaitement adapté à un gasshuku, le Campus Sport Bretagne de Dinard, des conditions climatiques qu’on ne pouvait rêver meilleures en cette période de l’année, et un groupe de treize pratiquant(e)s motivé(e)s et prêt(e)s à remettre en cause leurs certitudes sous la conduite exigeante mais néanmoins bienveillante de Didier.
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Au même titre que les trois temps de la Respiration (inspiration / suspension / expiration), thème proposé par Didier comme fil conducteur de ces trois jours, la pratique quotidienne s’est répartie sur trois créneaux. Le premier cours de la journée, 6h-7h30, d’aucuns diraient de fin de nuit, était consacré au travail sur soi. Hubert démarrait la journée par une séance de zazen, chacun trouvant à portée de main, en guise de coussin - des petits bancs dont certains fait-maison, des kimono pliés, ou encore des protège-tibias empilés -, de quoi adopter une posture confortable, avec des fortunes diverses, propice à la pratique de la méditation. Didier poursuivait par des exercices de méditation énergétique, de gymnastique japonaise et autres huit pièces de brocart, préparant ainsi le corps et l’esprit aux différentes pratiques à venir au cours de la journée, tout en mettant un accent particulier sur le lien entre ces exercices et la respiration. A noter que le dimanche matin nous avons eu droit à un exposé plus théorique sur la notion de respiration, des mécanismes connus de tous et qui "permettent de vivre" comme l’a si bien dit le jeune Takuan présent à Dinard, aux notions plus avancées de respiration cellulaire. Cet exposé, suivi d’une séance de questions / réponses, permettra à chacun d’approfondir le sujet selon ses aspirations.
Le second cours de la journée, 9h-11h30, était consacré à la pratique des armes "en solo", en connexion direct avec le cours précédent dans la mise en application des principes de respiration et de posture. Le troisième cours, 15h-18h, effectué sous le soleil de la plage et sous le regard d’un public curieux (notamment d’une très jeune demoiselle, tremblante sous l’effet d’un vent frais, et esquissant quelques pas de danse comme pour communiquer avec ce groupe aux "chorégraphies" intrigantes), était consacré dans la mise en application à deux partenaires du travail des armes. Le Bokken fut le sujet d’étude du samedi, le jeune Takuan ayant laissé sa place au jeune Miyamoto pour l’occasion, et le Jo celui du dimanche, le jeune Gonnosuke prenant alors le relais de Miyamoto. Un travail mixte Bokken / Jo concluait le travail aux armes lors de la session du lundi matin.
A noter que le travail de l’après- midi fut l’occasion de ressentir, extérieurement et/ou intérieurement selon le niveau de pratique, l’effet des 5 éléments de la culture traditionnelle japonaise évoqué par Didier lors des cours matinaux : la Terre (le sable semblait plus dur et donc moins conciliant que l’année passée …), l’Eau (certains bas de hakama en ont gardé provisoirement la trace …), le Feu (non, ce n’est pas que l’effet du soleil …), le Vent (frais mais pas du matin …), et pour finir le Vide (nous sommes treize à encore en chercher le sens …).
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Ces moments de pratique furent par ailleurs rythmés par les traditionnels repas pris en commun au sein du campus (avec un retard à l’allumage de la machine à café lors du premier petit déjeuner … seulement la machine à café ?), renforçant ainsi les liens entre nous au travers d’échanges autour de la pratique du jour ou de tout autres sujets, sans oublier la sieste régénératrice, le jeune Florian-Miyamoto-Takuan-Gonnosuke s’étant révélé notre maître à tous sur le sujet. Certains d’entre nous, la notion de plaisir étant toute relative quand on atteint 80°C, ont également goûté aux joies du sauna à l’issue du cours du dimanche après-midi.
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Et comme un gasshuku sans kouign-amann, sans pot sur les remparts de Saint-Malô, sans coucher de soleil sur la plage de Dinard, ne serait pas véritablement un gasshuku, nous n’avons pas dérogé à la tradition !
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En conclusion : rendez-vous en 2019 !
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Dominique le 21 avril 2018
Les 27, 28 et 29 avril aura lieu la 4ème édition de YAMATO, le printemps du Japon à l'espace Nobuyoshi, la Mulonnière 37360 Saint Antoine du Rocher (Plan de situation).
De nombreuses animations, expositions sur le thème du Japon traditionnel (Yamato) se tiendront dans ce cadre superbe. D'ailleurs c'est lors de la deuxième édition, en 2014, que Fulbert a présenté sa sculpture en pierre du buste de O Sensei.
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Takayoshi le 7 avril 2018
Je vous informe que l'Association Amitié St Cyr Japon organise dimanche 15 avril, au Dojo Konan, son HARU MATSURI (fête du printemps).
Voir le programme.
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Mathias le 7 avril 2018
Voici un livre/BD road movie, qui a l’air chouette « Japon, à pied sous les volcans", même s’il est destiné aux ados.
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Pascal D. le 27 mars 2018
M. Takayoshi Hirai, en plus d’être un de nos solides pratiquants au Dojo, est également traiteur japonais à Veigné, au domaine de Thorigny
Mais sa spécialité, très rare en France, est la production artisanale du miso, ingrédient de base de la cuisine japonaise.
Un petit groupe, membres du club, a eu la chance de visiter le laboratoire de Takayoshi.
Nous avons pu en premier lieu en apprendre plus sur l'origine du Miso, condiment nécessaire à la cuisine japonaise.
Le Miso se fabrique à l'aide de la fermentation du Koji (lui-même fabriqué à base de fermentation de céréale), de soja et de sel.
Dans le cas d'un Koji à base de riz, ce dernier provient de Camargue.
Takayoshi nous a ensuite expliqué sa méthode de fabrication, les différentes étapes, jusqu'au produit fini.
En fonction de la durée de fermentation du Miso et de la céréale utilisée pour le Koji, le Miso peut avoir des couleurs et des gouts variés.
Du blanc cassé (lorsque le Koji est à base de pois chiches) au rouge (Miso fermenté deux ans à base de riz).
Tous les produits réalisés par Takayoshi sont biologiques et labellisés Nature & Progrès.
Lors de la visite, nous avons également eu la chance d'avoir la présence de deux fabricants de Tofu biologique (méthode chinoise).
Nous avons donc pu, lors de la dégustation de Miso, accompagner ces produits aux Tofus.
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Mathias le 13 mars 2018
A l’occasion du 160e anniversaire des relations diplomatiques entre la France et le Japon en 2018, la Fondation du Japon ouvre une série d’expositions "Japonismes 2018 : les âmes en résonance" (Juin 2018 - février 2019).
La Maison de la culture du Japon à Paris (MCJP : https://www.mcjp.fr/) représente la Fondation du Japon (The Japan Foundation : http://www.jpf.go.jp/e/about/area/japonismes/index.html) en France.
Les trois piliers d’activité de cette fondation, dont le siège se trouve à Tôkyô, sont : les arts et la culture, la langue japonaise, et enfin les études japonaises et les échanges intellectuels.
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« Japonismes 2018 : les âmes en résonnance »
« 2018 marque le 160ème anniversaire des relations diplomatiques entre le Japon et la France. Cette année commémore également le 150ème anniversaire du début de l’ère Meiji, moment où le Japon s’engageait sur la voie de la modernité et s’ouvrait à l’Occident en apprenant de lui. La rencontre entre le Japon et l’Occident au XIXème siècle mit l’Europe en effervescence avec le mouvement japonisme. Quelle est la signification d’organiser, une nouvelle fois en France, « Japonismes 2018 » ?
2018 coïncide également avec le 150ème anniversaire de la naissance de Paul Claudel, dramaturge, poète, et ambassadeur de France au Japon au début du XXème siècle. Il fut un grand expert du Japon en son temps et dans son essai « Un regard sur l’âme japonaise », il y décrit les Japonais comme capables de ressentir les supériorités de la Nature qui transcendent les êtres humains. Plutôt que d’insister sur l’égo, les Japonais font preuve de respect et de révérence envers ces supériorités, ce qui est une caractéristique remarquable de ce peuple. Dans la littérature et l’art japonais, on peut remarquer cette particularité que Paul Claudel appelle « l’humidité de l’âme ».
En effet, les Japonais ont sans cesse créé de nouvelles expressions culturelles, en fusionnant les influences venues de l’étranger avec leurs propres traditions. Ils ont su apprécier la Beauté qui se trouve au-delà du Bien et du Mal, où différentes valeurs vivent parfois en harmonie et, à d'autres moments, s'entrechoquent, mais finissent par coexister. Les Japonais ont cette sensibilité pour ressentir « deux choses en une » et trouver la beauté de cette union et de cette harmonie, ce qui pourrait être appelé «le mélange et l'harmonie des différences». L'âme japonaise perçoit dans la Nature le spirituel comme séparé du physique, et maintient une position de vénération pour cette nature, même face aux désastres. Et c’est précisément là que Paul Claudel capte l'essence même de l'esthétique japonaise.
La fascination de la France pour la culture japonaise tient historiquement à la curiosité suscitée par de nouvelles formes qui ont fortement marqué les avant-gardes françaises les plus célèbres du XIXème siècle. 150 ans plus tard, alors que nos sociétés se sont profondément transformées, c’est cette même quête de nouveauté qui conduit le public et les artistes français à tourner leur regard vers le Japon contemporain, source continue d’inspiration et d’innovation.
Les Français sont mondialement réputés pour leur histoire, leurs arts, leur culture et leur spiritualité. C'est pourquoi, à travers Japonismes 2018, le Japon et la France pourront faire résonner leur sensibilité et ainsi collaborer harmonieusement ensemble. Grâce à cette «résonance des âmes», le Japon et la France pourraient ainsi trouver de nouvelles pistes pour continuer de travailler ensemble au XXIème siècle afin de relever les nouveaux défis auxquels la communauté internationale est confrontée.
A l’instar du choc esthétique provoqué il y a un siècle par la découverte des estampes japonaises, Japonismes 2018 témoignera de la vitalité de la création nippone contemporaine et de sa capacité renouvelée à surprendre. Étonner, réinventer sans cesse les traditions et donner à voir une nouvelle génération d’artistes, de designers, d’architectes ou de cinéastes, tel est l’ambition de Japonismes 2018. »
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Le programme des différentes expositions / conférences / rencontres est encore en cours d’élaboration mais vous pouvez dès maintenant admirer au musée Guimet une exposition exceptionnelle d’armures et d’attributs de daimyo (http://www.guimet.fr/event/daimyo-seigneurs-de-la-guerre-au-japon/). Le catalogue (39 €) est très complet, avec une nomenclature précise des différents éléments de ces ensembles.
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Mathias le 26 novembre 2017
Cours avec le ninja Sugiyama Kazuo (Iga ryu)
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Début septembre nous avons été contactés par Sugiyama Kazuo sensei qui avait remarqué notre Dojo depuis le Japon via le site internet.
Il se présentait ainsi :
« Je suis japonais, j’ai 75 ans, j’habite à Tsu, préfecture de Mie bien connue pour la pratique Ninja (Iga ryu). Je pratique l’ancien Aïki et les techniques Ninja depuis 40 ans. Ma vie est consacrée au Budo (Ndr : il est électricien à la retraite). Je suis très heureux que vous propagiez la culture et l’esprit japonais.
Si vous le permettez, puis-je venir pratiquer et échanger avec vous. J’aimerais pratiquer avec vous l’Aïki, le jo, le ken. Mon style Aïki est différent de l’Aïkikaï, c’est un mélange de techniques Aïki et Ninja.
Il y a 20 ans mon sensei et moi sommes allés en France chez Tamura Sensei et aux Etats unis chez Yamada sensei.
J’ai planifié un voyage en France en novembre mais si vous voulez je peux changer de mois. »
C’est ainsi que nous avons convenu avec lui de partager un temps de pratique le mercredi 22 novembre. Cette soirée était ouverte à tous, quel que soit le niveau. Chacun a donc pu profiter et découvrir cette pratique de budo du Ninjutsu traditionnel, pratique réalisée en tenue de ninja, pour le plus grand plaisir des pratiquants du dojo.
Nos trois jeunes aikidokas présents (Carl, Florian et Louis) ont pu « prendre la pose photo » en fin de cours au côté de cet authentique ninja japonais (qui a débuté le ninjutsu et l'aikido en 1963 !), situation somme toute assez rare dans la vie d’un budoka français.
Enfin, nous avons partagé un agréable buffet approvisionné par les participants avec comme consigne de rester dans le registre de la gastronomie française afin que notre invité puisse découvrir quelques spécialités de notre pays.
Chacun est reparti absolument enchanté par cette soirée autour du très sympathique, abordable et souriant Kazuo Sugiyama sensei.
Jean a de son côté assuré avec gentillesse l’accueil de Kazuo à son domicile et lui a fait découvrir quelques châteaux de la Loire le lendemain, achevant ainsi le cours séjour de notre ninja en Touraine.
Pour en savoir plus sur les Ninja voir l’excellent article spécialement rédigé par Thierry M. ci-dessous.
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Thierry M. le 31 octobre 2017
Le ninjutsu
Ninja... ce mot récent est apparu seulement à partir de 1950, alors que ces personnages sont depuis longtemps exploités dans le folklore japonais (théâtre No). Le «boom ninja » est à son apogée dans les années 1970/1980, dans des films de série B, intéressant même les producteurs américains. Pourtant, que ce soit dans son pays d'origine ou partout ailleurs dans le monde, le ninja est particulièrement méconnu. Il reste dans l'esprit populaire l'homme vêtu de noir (même le jour !), doué d’une force surhumaine et de pouvoirs extraordinaires, ainsi qu'un acrobate hors norme, un tueur impitoyable, un espion, un voleur... Quelle est la part de vérité historique dans tout cela ?
Au départ, le ninja était désigné sous le nom de kancho, seppo puis shinobi no mono, pour ne retenir que shinobi, autre transcription de ninja (nin : furtif / sha, ja : spécialiste). De toutes ces dénominations se dégage leur fonction principale : l'espionnage, avec tout ce que cela comporte : semer le chaos, assassiner, s'infiltrer et surtout s'exfiltrer… Œuvrant toujours dans l'ombre (nin), ils ont été présents dans tous les grands tournants de l'histoire du Japon.
Les samurais étaient les guerriers (bushi) officiels ; ils répondaient à un code strict et précis (le bushido), l'honneur et la dévotion à son maître étant au centre de ce code. Les shinobi, eux, faisaient parti de la caste basse de la société, considérés même comme « non humain » (inhin). Ils avaient leur propre code de conduite ou l'égo n'avait aucune place, ainsi leur fonction lors de missions pouvant les amener à subir des humiliations, choses totalement inadmissibles pour un bushi. Il fallait aussi pouvoir supporter physiquement et psychologiquement une vie dure et austère ; c'est pourquoi Endurance et Persévérance dans l'Effort sont leurs maîtres mots. Ainsi, dès la plus petite enfance, le shinobi était contraint à un entraînement éprouvant.
A aucun moment il ne leur serait venu à l'idée de « casser » l'image que l'on avait d'eux, auréolée de mystère, les fausses croyances contribuant à accroitre leur pouvoir. C’est pourtant en utilisant leur savoir des sciences concrètes de la nature que le shinobi entretenait ces pouvoirs mystiques dont on l’affublait. Nature hostile, les montagnes de la région de Mie, près de kyoto étaient donc un terrain de prédilection pour des entraînements d'une extrême rudesse. Deux clans Ninja se démarquent de tous les autres pourtant présents sur le sol nippon : le clan Iga et le clan Koga, que l'on a à tort opposé alors que l'on sait maintenant qu'ils échangeaient volontiers leurs tactiques de guérilla, gage de survie. Car c'est bien de cela qu'il s'agit : survivre quoi qu'il en soit, différence fondamentale avec le samurai qui, lui, honorait la mort. Ces montagnes étaient peuplées aussi par les moines Yamabushi (celui qui « dort dans la montagne »), guerriers eux aussi mais adeptes également de la secte shingon aux techniques ascétiques rudes, parfaites pour renforcer le mental. C'est probablement de la que vient le Kuji non in, entrelaçage des doigts (mudra) associés aux mantras et sensés développer leur acuité, les protéger, les faire disparaître, etc...
Lorsqu'il effectuait une mission, le ninja (seul, mais aussi à plusieurs, en équipe) devait donc se rendre discrètement sur les lieux, œuvrer à la vue (et des autres sens) de tous en se fondant dans la population, mais surtout pouvoir en revenir. L'affrontement devait être exceptionnel, minimal ; on comprend mieux pourquoi leur taijitsu (combat au corps à corps) était basé surtout sur l'esquive, et se devait d’être expéditif, explosif. S'il était pris, un shinobi passait par des séances de tortures terribles avant de mourir, lui et sa famille.
Le ninjutsu n’est pas réduit à une technique de combat ; c'est plutôt un concept de stratégies pour arriver à ses fins. L'utilisation des espions est décrite dans le chapitre XIII de l'art de la guerre de Sun Tse (traité militaire chinois). Le shinobi recevait une formation complète d’arts martiaux traditionnels : ken jutsu, combat au bâton, l'art de monter à cheval, etc… De plus, il devait savoir utiliser des armes peu conventionnelles, souvent des outils usuels détournés. Ces armes étaient si nombreuses que leur simple description demanderait à elle seule la rédaction d’un véritable livre ! Le shinobi devait aussi maîtriser l'art du camouflage (ce qui inclus les déguisements et les tactiques de dissimulation quel que soit l'endroit), l'utilisation des poisons et des antidotes (sciences probablement acquises auprès des yamabushi), l'utilisation du feu et des explosifs (pour déclencher des incendies afin de mobiliser beaucoup de monde, détourner l'attention afin d’investir ou de détruire une place forte). Par ailleurs, une science plus méconnue, appelée genjutsu était un point crucial pour le ninja : la magie et l'illusion. Il possédait ainsi une très bonne connaissance de la psychologie afin de manipuler et de semer le trouble dans l'esprit adverse, parfois avec l'appui d'une pharmacopée comme adjuvant, les premiers mentalistes en somme...
Le ninjutsu était très pragmatique. Il n'y avait pas de recherche spirituelle au départ, même si la Nature et ses Kami étaient respectés. Seul l'objectif comptait, d'où l'attribution d'une morale parfois plus que douteuse... Quoi qu'il en soit, tant que le japon n'était pas unifié (mais même par la suite) les daimyo et shogun avaient besoin des services de ces hommes hors norme pour déstabiliser une armée adverse. Ces mêmes chefs de guerre qui les utilisaient les trouvèrent finalement tellement efficaces et redoutables (mercenaires, ils pouvaient peut-être se retourner contre ceux qui les employaient) qu'ils envisagèrent de les faire disparaître, non sans mal toutefois. Un comble : faire disparaître ce que l'on ne peut pas voir ! Pour autant, et c'est un vaste sujet, ils finirent par être massacrés pour la plupart, les survivants allant jusqu'à vendre leur service pour le vol et autre banditisme. Certains crimes leurs ont même été attribués, alors qu'il s'agissait en fait de personnes non initiées et peu scrupuleuses, se prétendant ninja.
Le dernier ninja (Koga-ryu) connu est le très controversé Fujita Saiko. Il fût consultant pour l'armée nipponne à l'unité 731 (unité japonaise « d’expérimentation médicale » ayant réalisée d’atroces expériences sur des prisonniers de guerre pendant la seconde guerre mondiale), avec pour rôle la réalisation de recherches sur les techniques martiales ancestrales (points vitaux -kyusho- formation d'espions, comme à l'école Nakano). Henri Plée l'a publié en France dans son ouvrage : l'art sublime et ultime des points vitaux.
Un autre Maître de l'Iga-ryu, Maître Jinichi Kawakami a fondé un musée sur le ninjutsu dans la province même de Mie, berceau du ninjutsu, et contribue activement à la réhabilitation de ces guerriers de l'ombre. Il est consultant à ce titre à l'université de Mie.
Que reste t-il du ninjutsu authentique ? Qui le sait ? Il resterait bien vivant, aux dires de certains (dont Fujita Saiko) dans les budo actuels, qui en ont intégré certains principes, c'est évident. C'est aussi le seul moyen de maintenir une partie de cet héritage pourtant immense mais tombé en désuétude ; rappelons que c'est un Jutsu, une technique, une méthode ancienne et non un Do, une voie.
Il existe actuellement deux manuels Ninja : le Shoninki et le Bansenshukai, à l'origine un manuel d'instruction, volontairement amputé des clés de compréhension profonde (okuden) qui ne seront transmises qu'oralement par un maître authentique.
Le Ninjutsu, comme le Budo se passent finalement de grandes paroles. Ils se vivent sur le moment et au contact de l'autre : profitons de la chance qui nous est donnée de côtoyer ces trop rares personnes qui enseignent selon la Tradition : « Ishin denshi ».
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Mathias le 15 septembre 2017
Je vous conseille vivement l’achat de l’excellente revue « 6 mois » (http://www.6mois.fr), revue bi-annuelle de photojournalisme, plus proche du beau livre que de la simple revue.
Le dernier "6 mois » qui vient de sortir, a comme titre de couverture « L’autre Japon ». On y trouve trois photoreportages de grande qualité :
- le premier est consacré aux épouses de Yakusa (« Dans la mafia japonaise, épouses, filles et maitresses sont vouées au silence. Chloée Jafé a su gagner leur confiance et infiltrer ce monde de l’ombre »),
- le second est consacré à la vieillesse au Japon, « le péril gris » (« le Japon vieillit et s’appauvrit. Le travail des séniors explose, la solitude aussi. Les robots répondront-ils à cette crise de société ? »)
- et enfin le dernier sujet est consacré à « Après Fukushima » (« C’est une région sacrifiée qu’a parcourue Jérémy Souteyrat. Pour les rescapés du tsunami et de la catastrophe nucléaire de 2011, le drame n’en finit pas »). On y trouve d’autres excellents reportages sur d’autres sujets nationaux et internationaux.
Cette revue, que je dévore depuis son premier numéro, est vendue en librairie (La boite à livre, rue nationale à Tours, à la FNAC ou encore à Cultura).
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Aïki Gasshuku 2017
29 avril - 1er mai à Dinard
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Compte rendu rédigé par Mathias
Photos saisies par Mathias
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Le gasshuku 2017 s’est tenu, comme pour la précédente édition, à Dinard. 15 pratiquants et Didier se sont donc retrouvés avec plaisir pour ces 3 jours de travail et de vie commune.
Les conditions offertes par le Campus d’Excellence Sportive de Bretagne restent remarquables, tant sur le plan de l’hébergement (avec des chambres refaites à neuf et disposant toutes d’une salle de bain) que de la restauration. Chacun disposait d’une chambre individuelle (en dehors de Florence et Arnaud), avec vue sur mer ou sur St Malo pour certains.
Coté repas, la qualité était au rendez-vous avec des plats simples, équilibrés et consistants.
Concernant les structures sportives, le dojo est vaste, rendant la pratique de l’aïkido, des armes, très confortable. Les tatami sont pour la plupart âgés, avec certains tapis très mous, contigus avec d’autres très durs. Les chutes devaient donc être parfaitement maitrisées.
Le prix facturé par le Campus d’Excellence Sportive de Bretagne reste très bas au regard de la prestation fournie.
Déroulé du WE :
29 avril :
Arrivée étalée sur l’après-midi de 11 des 15 pratiquants, et de Didier ; dîner commun au centre puis ballade en bord de mer.
30 avril :
1er cours 6h00-7h30 : Jikkyo jutsu, gymnastique japonaise créée au début du XXème siècle, pratiquée régulièrement par Tamura sensei qui l’enseignait ponctuellement.
En fin de séance, les bases de la méditation Zazen ont été enseignées par Hubert.
2ème cours de 09h15 à 11h30 : pratique du boken avec revue des différents suburi de base, afin de travailler les fondamentaux.
Arrivée en fin de matinée de Florence, Hélène, Matthieu et Arnaud.
Reprise des cours dans l’après midi, de 15h00 à 18h15, sur la plage grâce à une météo encore clémente. Travail du boken, avec notamment kimusubi no tachi puis travail de différents kumijo. Petite séance photo ensuite avec certains, sur fond de mer turquoise et de promeneurs intrigués.
Pour terminer, petite soirée décontractée à St Malo, où la plupart ont pu déguster un Kouign Amann tout en légèreté.
31 avril :
1er cours 6h00-7h30 : la matinée commence avec les 8 pièces de brocard (Ba Duan Jin), travail respiratoire / énergétique.
En fin de séance, retour sur les bases de la méditation Zazen et Kinhin par Hubert, puis courte application.
2ème cours de 09h15 à 11h30 : pratique du boken avec travail des différents suburi et application orientée sur la préparation du passage de dan.
Travail libre du iaido de 14h à 15h puis reprise des cours communs de 15h00 à 18h15, avec travail des différents suburi au jo et au boken puis travail du 6ème, 7ème, 8ème et 9ème kumijo.
Soirée tranquille ensuite à Dinard.
1er mai :
1er cours 6h00-7h30 : Jikkyo jutsu, puis méditation Zazen plus poussée.
2ème cours de 09h15 à 11h30 : pratique du boken et du jo, axée sur ce qui est attendu au passage de dan (Jo nage waza, jo dori, kumijo, kumitachi, tachidori).
Le dernier déjeuner est pris comme tous les autres en commun, concluant la fin de ce gasshuku.
Au total, ce second gasshuku a parfaitement répondu aux attentes de chacun, le gasshuku étant traditionnellement un stage où un groupe se retrouve autour d’une pratique intensive, dormant, mangeant, vivant ensemble 24h/24. Ce type de stage contribue à resserrer les liens du groupe, liens déjà forts entre tous les pratiquants de l’aïki-dojo de Monts, mais aussi au delà du club comme l’a montrée la participation de Marie-Pierre.
Ainsi que l’un des pratiquants l’a si justement dit, ce second gasshuku fut l’occasion de vivre "des moments d'échanges riches, conviviaux et intenses » autour d’une pratique très intensive de l’aïkido.
Le troisième gasshuku est d’ors et déjà attendu avec impatience.
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Réactions de quelques participants
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Hélène :
La magie de la pratique sur la plage avec en background les questions des enfants sur les "chevaliers ", Arnaud prêt à bondir sur le potentiel voleur de sac et Mathias qui trouve LA fille pour prendre une photo de groupe.
La sortie à Saint Malo, la découverte de Baptiste de cette ville de corsaires, les kouign Amann des gourmands et la tête de Nicolas qui va manger celui de sa fille le lendemain matin (ben quoi on m'a dit que ça ne se garderait pas!!), la serveuse tip-top du bar devant le coucher de soleil magnifique.
Enfin, et non des moindres, le sentiment de réconfort et de bienveillance quand je m'écroule... votre soutien et vos forces réunies qui me permettent de continuer et de surmonter ...
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Marie-Pierre :
J'observe tous les jours la cicatrice de la belle ampoule qui me reste au creux de la main, et bien loin de me rappeler la souffrance (des suburi), c'est au plaisir que je pense.
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Hubert :
Difficile de faire le tri parmi toutes ces belles images mais mon souvenir le plus marquant est de descendre ma respiration dans mon centre pour faire monter le boken ou prendre le centre d'aïte.
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Elodie :
Merci pour ce magnifique Gasshuku !
Souvenir : Je me lance, pleine de concentration, sur une coupe shomen, avec kiaï, s'il vous plait.
Et là, gros blanc, plus un bruit... Je vois Mathias se retourner vers moi avec une mine un peu affolée, et je sens Didier dans mon dos se retourner aussi...
J'ai un kiaï de souris à la voix aigue !
Au moins, ça anime au milieu de tant de concentration!
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Baptiste :
Une veille leçon apprise dans la vie est redécouverte lors du stage : la bonne humeur et l'envie d'apprendre feront toujours oublier les levés précoces et les contractures !!! Encore merci à tous.
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Arnaud :
As-tu remarqué une différence dans les pompes japonaises et les pompes françaises? Moi non et Hubert non plus, mais il nous a expliqué par un petit test qu'il n'y avait de différent que le libellé : pompes = pompes mais français différent japonais donc pompes françaises différentes pompes japonaises. Il fallait y penser!!!
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Pierre-Marie :
Difficile de choisir "le" moment tant le week-end a été riche et que le coucher de soleil un verre à la main est aussi facteur de cohésion du groupe que les exercices au dojo et sur la plage...
Pour ma part, je classe en premier de mes meilleurs moments "la gymnastique japonaise qui n'a rien à voir avec la gymnastique suédoise" (petit coup de canif ou tanto au passage) et surtout les 1000 suburis.
Peut-être que l'année prochaine on apprendra à compter jusqu'à 5 (en rapport avec les 4 premiers japonais scandés en rythme de nos séries de suburi).
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Mathias :
3 images, parmi tant d’autres :
Le silence fraternel, léger et grave à la fois, de notre « vestiaire de bord de tatami », à 6h00 du matin, en s’habillant pour notre premier cours.
Les discussions entre nous, le soir, les mains dans les poches, dans la pénombre des rues de Dinard.
Le vent de la plage dans nos hakama.
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Mathieu :
Moments d'Echanges Riches, Conviviaux et Intenses
Merci à vous membres du bureau, pour l'organisation sans faille de ce Gasshuku.
Merci à toi Hubert pour ton initiation toute en écoute à la méditation.
Merci à toi Mathias pour la couverture photo, notre Doisneau des instants Aïkido.
Merci à vous tous pour tous ces bons moments partagés sur et en dehors du tatami.
Merci à toi Didier de nous transmettre avec passion un Aïkido sans concession.
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Mathias le 10 avril 2017
Vous pouvez consulter également le site de l'Association pour avoir plus de renseignements :
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Arnaud le 12 mars 2017
Voici un texte un peu complexe par son langage qui aborde la notion des arts martiaux et ce qui est sous tendue par ceux-ci.
L'auteur en décortique les fondements et met en évidence les principes essentiels.
La notion d'intercorporéité dans les arts martiaux orientaux
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Florent le 11 novembre 2016
Pour ceux qui ont des difficultés pour nouer leur ceinture, voici la méthode pour obtenir un nœud plat correct.
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David le 6 octobre 2016
Je viens de voir quelque chose qui m'a fait chaud au cœur : dans le documentaire "dans l'ombre de Teddy Riner" à un moment il descend dans les sous sols de l'Elysée, dans le dojo d'entraînement de la garde rapprochée présidentielle .
Devinez ce qui est sur leur kamiza ... le portrait de O Sensei UESHIBA.
Comme quoi la reconnaissance de l'Aïkido est importante en France dans sa valeur martiale, ça fait plaisir.
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Jérome le 27 juin 2016
Pour les amateurs de BD, je signale la parution d’une biographie de O SENSEI :
http://www.bdnet.com/catalogue_detail_O-Sensei--9782355742606
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Pierre-Marie le 20 juin 2016
Après avoir longuement cherché comment faire partager mes impressions ressenties au Japon, j’ai choisi de publier quelques compositions accompagnées de photos « déclenchantes ».
Pour illustrer mes photos (visibles sur le « coin photos »), voici une autre approche de mes deux semaines au Japon : une approche plus poétique...
J’ai en effet profité du fait que je voyageais seul (sans ma femme ni mes enfants) pour écrire un haïku selon mes impressions du moment : en voici quelques-uns.
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"Cerisiers en fleurs
Loin de mon pays natal
Voyage au Japon"
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"Offrandes et encens
Prières et recueillement
Au pied de Bouddha"
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"Un grand torii rouge
Porte d’un temple shinto
Ferveur des fidèles"
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"Il fallait y croire
Vouloir le voir dans la brume
Mont Fuji caché"
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"Voir un héron blanc
Pêcher dans l’eau d’un jardin
Château d’Himeji"
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"Arbres ciselés
Carpes koï multicolores
Jardins japonais"
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"Petites bouchées
Pour les yeux et le palais
Bento à midi"
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"Comme des époux
Les deux rochers sont liés
Pour l’Éternité"
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"Poissons en tout genre
Légumes inconnus en France
Repas japonais"
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"6 août 45
Une pluie de feu s’abat
Sur Hiroshima"
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"Serpents ondulant
Entre les tours du pays
Autoroutes urbaines"
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" Les chemins de fer
Bourdonnement incessant
Ponctualité"
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"Au-delà des terres
Comme un oiseau migrateur
Retour au pays"
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Mathias le 3 juin 2016
J'ai découvert l'association Jipango par le biais de la Maison de la Culture du Japon. Elle organise tout un tas d'activités, de conférences, d'ateliers relatifs au Japon et relaie également beaucoup d'informations .
Il est possible de s'inscrire à leur lettre d'information pour être, notamment, informé du programme culturel.
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Florent le 7 décembre 2015
En faisant quelques recherches, je suis tombé sur cette vidéo qui je pense, est assez révélatrice de l’esprit et de l’ambiance de l’époque :
https://www.youtube.com/watch?v=OhNDRZNfbk8
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Je vous propose ici de donner vos conseils de lecture en nous parlant de 2 ou 3 ouvrages qui s'inscrivent dans cette thématique et qui vous semblent essentiels, passionnants, amusants, bref, que vous nous conseilleriez de glisser dans notre sac à dos.
J'ouvre donc cette petite "critique littéraire", avec l'embarras du choix.
j'ai sélectionné 3 livres, connus, très probablement déjà lus par certains :
- "La pierre et le sabre", suivi de "La parfaite lumière", de Eiji Yoshikawa.
Ces deux tomes relatent la vie du grand Miyamoto Musashi, de son adolescence agitée, à sa maturité d'escrimeur de légende, parcourant tel un ronin les routes du japon féodal. L'essence du roman est concentrée dans cette phrase, lumineuse, qui conclut la préface de Reischauer : « L'accent qu'il met sur la recherche de la maîtrise de soi et de la force intérieure personnelle grâce à une austère autodiscipline de type Zen constitue un trait majeur du caractère japonais. Il en va de même pour la suprématie de l'amour de la nature, et du sentiment d'intimité avec elle. La Pierre et le Sabre est plus qu'un grand roman d'aventures. »
Un roman accrocheur, passionnant, avec à la fois un vrai récit d'aventure, et un second degré plus profond, plus philosophique....
- "Zen et arts martiaux" de Taisen Deshimaru.
Petit livre d'entretiens avec T. Deshimaru, célèbre moine zen japonais venu s'installer en France dans les années 60 et ayant véritablement contribué à l'essor du bouddhisme zen en France et en Europe. Il a également fondé le plus grand centre zen d'Europe , le temple de la Gendronnière (association Zen International), situé près de Blois. Ce livre, facile à lire, met en parallèle la pratique des arts martiaux et la pratique du zen. T. Deshimaru était un moine zen, mais connaissait à l'évidence très bien les arts martiaux. Il était d'ailleurs proche de maitre Tamura.
- "Le livre du ki" de Koichi Tohei.
Maître d'aïkido, 10ème dan , ushi-deshi de O' Sensei. Un livre qui parle de "l'unification du corps et de l'esprit", à travers l'aïkido mais surtout au quotidien. Ce livre parlera particulièrement à ceux d'entre nous qui étaient présents à Dinard, mais pas seulement.
Bonne lecture !
Cette liste sera complétée au fil de l'eau dès réception des informations.
Pour ce faire chacun peut partager en présentant succinctement des ouvrages en adressant un email : contact@aikikai-tours.com
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Aïki Gasshuku 8-9-10 mai 2015
Le mochi se mérite !
Dimanche 28 décembre, par un temps radieux, et dans une ambiance chaleureuse, à peine dérangée par un froid piquant, quelques uns d'entre nous, certains accompagnés de leur famille, se sont retrouvés au fin fond de la campagne pour une activité découverte : la fabrication du kagami mochi.
Ceux d'entre nous qui s'y sont essayés ont pu constater leur état de forme, la difficulté à tenir le rythme, celle à concilier à la fois la précision et le dosage de l'énergie, et la veille sur la sécurité. Cela se complique lorsque l'on frappe à deux à tour de rôle. D'autant que lorsque la première tournée est finie et une fois lavé l'usu, on recommence, et ce jusqu'à ce que tout le riz précuit ait été malaxé. Les encouragements de Takayoshi (on sentait quand même une pointe de déception face à notre faible capacité) furent permanents et énergiques.
Patrick le 13 octobre 2014
Le courrier envoyé par notre fédération concernant les grades Aïkikaï amène réflexion. De plus Didier propose en libre circulation des magazines dont la lecture, ou même la simple observation, conduit aussi à se poser quelques questions qui rejoignent la réflexion évoquée ci-dessus. Dès que possible ces magazines seront disponibles en un lot remisé dans une chemise cartonnée, accompagnée de la note ci-dessous et d'une feuille de prêt. Il va de soit que tout apport à ces remémorations et interrogations est le bienvenu.
Magazines en libre lecture
Aïki-News nos 60, 66-67 (version française), 73, 74, 77, 78 et 79.
Observations - remarques - consignes
Ces ouvrages ont tout le précieux intérêt des témoignages anciens sur l'Aïkido, son fondateur et le premier rang des transmetteurs (il en reste peu en vie de nos jours). Ils datent du milieu des années 1980, soit très peu de temps après la création de notre fédération. Sur ces points d'histoire (la pratique auprès d'O'Senseï vers 1953-1964 et sur les origines de la FFAB), je vous recommande particulièrement le témoignage de Tamura Senseï dans les nos 66 et 67 !
Il nous rappelle nos racines, d'où vient notre art, comment il s'est mis en place, qui étaient ceux qui nous l'ont transmis, ceux à qui nous devons. Mais aussi ce qui nous lie via les maîtres qui nous forment et ceux qui leur ont enseigné ; et au-delà du temps et de l'espace ce qui nous attache à la Maison mère : l'Aïkikaï. Bref une bonne part de nos identités. A méditer pour ceux qui sont sensibles à ces aspects, pour les autres un coup d'œil ? Il ne sera pas interdit d'en discuter de temps en temps.
Permettez-moi juste de remémorer quelques bases propres à la réflexion. L'Aïkido est un des arts martiaux qui fonctionne encore sur le système traditionnel appelé iemoto 家元, qu'on peut traduire par « l'origine ou la fondation de la maison, de la famille ». Il partage ce point avec les grands arts que sont le chado (art du thé), l'ikebana (art floral), le No (art théâtral, opéra traditionnel), ou même le Go (jeu stratégique), et dans plusieurs écoles de musique traditionnelle. La transmission se fait selon un système familial de père en fils, ou parfois par adoption (cela s'élargit aux filles de nos jours). Du coup le terme iemoto concerne aussi le transmetteur : celui qui est dépositaire et gardien du sens de la voie : le doshu. Seul le iemoto, à l'origine, pouvait accorder des attestations de compétence à transmettre son art : le menkyo (O'Senseï en a reçu quelques uns). Dans ce dernier terme on retrouve le terme men : tête, esprit. Bien souvent il y avait plusieurs aspects nommés omote ou ura, plus ou moins visibles, plus ou moins secrets ...
Contrairement à ce qu'a pu en dire la critique occidentale, il ne s'agit en rien d'un système figé, dictatorial et paternaliste, coûteux. Il existe d'ailleurs de nombreuses écoles rattachées à la Maison mère. Même un enfant éloigné de sa famille reste lié à elle. Tamura Senseï est resté fidèle à l'Aïkikaï jusqu'au bout.
Leur âge rend ces ouvrages aussi fragiles. Il va de soi que la liasse doit rester unie, ne pas retirer ni les séparer. Vous pouvez vous les passer les uns aux autres. S'il n'y a pas d'amateur, le mieux est qu'ils me soient remis.
Du 30 mai au 1er Juin avait lieu à Fréjus une exposition internationale de suiseki, intitulée « Suiseki et haïku ». Chaque suiseki devait être accompagné d’un haiku, si possible composé par le propriétaire de la pierre et bien entendu en lien avec elle.
Marc et moi y étions, entourés de passionnés et d’experts d’Italie, d’Angleterre, d’Espagne et bien entendu de France.
Une belle exposition, 75 pierres et haïku, un très bon niveau .
Voici quelques pierres, dont certaines ont été primées.
Une très belle pierre montagne (Yamagata ishi), provenant du Japon.
Une très belle pierre, provenant de Californie, pour laquelle Marc a eu un coup de foudre.
Seul problème, et de taille à nos yeux : il s’agit d’une pierre coupée à sa base, ce qui ne devrait pas être le cas si l’on respecte l’esprit traditionnel.
Une très belle pierre montagne, typiquement japonaise de part sa texture volcanique. Elle est présentée en suiban et pas dans un daiza de bois sculpté. La présentation en suiban a toujours été la règle au Japon jusqu’au siècle dernier. Les pierres étaient posées sur un lit de sable mais aussi parfois dans de l’eau, voir seule sur un plateau
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Concernant cette pierre, le sable et le suiban étaient trop clairs, contrastant trop avec le noir de la pierre.
Une belle présentation, avec de bas en haut, une pierre abri, yadori ishi, d’une rare qualité, puis au dessus (et plus éloigné dans ce qu’elle représente), une magnifique pierre cascade, taki ishi, et enfin, en haut, une pierre montagne, yamagata ishi (la plus lointaine).
Un collègue m’a faire parvenir le lien ci-dessous qui pourrait intéresser plusieurs d’entre nous.
Ni lui, ni moi n’y sommes encore allés : donc pas d’avis personnel (juste pour partager l’info)
www.mcjp.fr/francais/expositions/kanazawa-aux-sources-d-une-culture-765/kanazawa-aux-sources-d-une-culture
Site : fulbert-dubois.fr
Du 27 avril au premier mai 2012 Keiko Mori et "La forêt des Arts" organisent à La Mulonnière (Saint Antoine du Rocher chez Dominique Beauchesne), là où deux années de suite a eu lieu XXART, un événement culturel autour du Japon, intitulé "YAMATO Le Japon en Touraine". Seront présents des artistes japonais de grande qualité : la céramiste HAGUIKO, la calligraphe TEN-YOU, les peintres TAKESHI INABA et SETSUKO UNO. TEN-YOU et SETSUKO UNO feront des démonstration dans leurs arts respectifs. Des artistes français présenteront également leur travail lié au Japon, le peintre Dominique SAVIGNARD et les photographes Alain BOUILLOT et Pierre FUENTES. Ce dernier présentera ses dernières photos sur le Japon, photos prises dans la zone volcanique d'Owakudani et traitées pour la plupart sur le mode de gravures. Le plasticien Michel DAVO fera une conférence sur le bambou dont il est spécialiste. Les arts martiaux seront présents ainsi que l'origami, l'ikebana et les bonsaï. N'oublions pas les manga avec la participation de BUREAU 21 remarquable promoteur d'artistes travaillant dans ce genre ainsi que de la médiathèque de Tours Nord. Nous aurons également le plaisir de recevoir des COSPLAY dont le défilé sera accompagné d'une performance de TEN-YOU. Les tambours japonais seront bien sûr présents ainsi qu'une joueuse de KOTO. Des films japonais seront également diffusés. Le programme n'est pas clos et nous pensons avoir d'autres activités. L'ouverture de cet événement aura lieu le 27 avril à 18h. Vous pourrez, le samedi et le dimanche vous restaurer sur place avec bien sûr des plats japonais.
Voilà, vous pourrez donc entre les deux tours d'élections prendre une grande bouffée d'air printanière... à la Mulonnière...!!! Qu'on se le dise...
Une nouvelle contribution pour notre cercle : le film "Printemps, été, automne, hivers.... et printemps" du coréren Kim Ki-duck.
Ce film, qualifié dans de nombreuses critiques de "chef d'oeuvre du cinéma coréen" relate l'histoire d'un vieux moine qui partage sa solitude avec un enfant. Le temple dans lequel ils vivent est au milieu d’un lac entouré de montagnes. Le rythme des saisons accompagne les cycles de vie du jeune disciple. Au printemps arrive la perte de l’innocence. Il connaît en été la passion qui consume l’esprit et les sens. En automne, il découvre la jalousie et les pulsions destructrices qu’elle déclenche. L’hiver est la saison de la rédemption et de l’expérience. Et, quand le printemps est de retour, le disciple est devenu un maître à son tour.
C'est un des rares films que je qualifierais de "sublime", d'autant plus appréciable avec une sensibilité asiatique proche du bouddhisme. A déguster au calme, sans être dérangé, avec une petite tasse de thé....
Ce film a reçu de nombreuses récompenses.
Si certains sont intéressés, faites le moi savoir.
Classement par ordre Alphabétique | Page Web |
Abe to Chiba | www.samurai-archives.com/crest1.html |
Chosokabe to Imagawa | www.samurai-archives.com/crest2.html |
Ina to Kusunoki | www.samurai-archives.com/crest3.html |
Kyôgoku to Naoe | www.samurai-archives.com/crest4.html |
Narita to Saitô | www.samurai-archives.com/crest5.html |
Saitô to Takigawa | www.samurai-archives.com/crest6.html |
Tanegashima to Yûki | www.samurai-archives.com/crest7.html |
Kata Iaido | Technique Aikido | Numéro Kata | URL You Tube |
Shohatto | Maegiri | Shoji Nishio Aikido Toho Iai 01 | www.youtube.com/watch |
Ukenagashi | Ikkyo | Shoji Nishio Aikido Toho Iai 02 | www.youtube.com/watch |
Ushirogiri | Kaitennage | Shoji Nishio Aikido Toho Iai 03 | www.youtube.com/watch |
Zengogiri | Aihanmi Shihonage | Shoji Nishio Aikido Toho Iai 04 | www.youtube.com/watch |
Sayugiri | Gyakuhanmi Shihonage | Shoji Nishio Aikido Toho Iai 05 | www.youtube.com/watch |
Tsukaosae | Gyakuhanmi Nikyo | Shoji Nishio Aikido Toho Iai 06 | www.youtube.com/watch |
Tekubiosae | Aihanmi Nikyo | Shoji Nishio Aikido Toho Iai 07 | www.youtube.com/watch |
Kawashitsuki | Tsuki Sankyo | Shoji Nishio Aikido Toho Iai 08 | www.youtube.com/watch |
Tsukekomi | Tsuki Kotegaeshi | Shoji Nishio Aikido Toho Iai 09 | www.youtube.com/watch |
Tsume | Irimi | Shoji Nishio Aikido Toho Iai 10 | www.youtube.com/watch |
Sanbo | Sankyo | Shoji Nishio Aikido Toho Iai 11 | www.youtube.com/watch |
Shiho | Shomen Shihonage | Shoji Nishio Aikido Toho Iai 12 | www.youtube.com/watch |
Nukiawase | Gokyo | Shoji Nishio Aikido Toho Iai 13 | www.youtube.com/watch |
Todome | Yonkyo | Shoji Nishio Aikido Toho Iai 14 | www.youtube.com/watch |
Suemonogiri | Suemonogiri | Shoji Nishio Aikido Toho Iai 15 | www.youtube.com/watch |
Saison 2020/2021
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Gasshuku Dinard 2021
Date : 21 mai au 24 mai
Gasshuku Dinard 2020
Date : 29 mai au 1er juin
Gasshuku Dinard 2019
Date : 30 mai au 2 juin
Gasshuku Dinard 2018
Date : 18 au 21 mai.
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Parce qu'il faut savoir d'où l'on vient ....
Vous trouverez sous l'onglet Téléchargements/Divers la plaquette du 30ème anniversaire de la FFAB.
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Quelques photos du séjour au Japon de Eric, Marc et Mathias sont en ligne
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Sculpture d'un buste de Tamura Sensei par Fulbert.
Vous pourrez suivre l'évolution de sa réalisation sur son Blog
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Entraînement spécial, par groupes de niveaux, où chacun pourra travailler ses besoins particuliers du moment.
Les samedis de 15h00 à 18h00 :
- 07/11/2020
- 12/12/2020
- 16/01/2021
- 13/02/2021
- 13/03/2021
- 03/04/2021
- 17/04/2021
- 15/05/2021
Dojo du gymnase des Hautes Varennes, en lieu et place des cours du matin.
Il n'y aura donc pas cours au Dojo habituel de Bois Foucher ces samedis là.
CSDGE-UFA 10 mars
- Marc V. 2ème Dan
Examen 19 janvier
- Eric D. 1er Dan AIKIKAI
Examen 15 janvier
- Antoine 5ème Kyu
Examen 4 décembre
- Florian 1er Kyu
Félicitations à eux pour leur investissement dans la pratique.