BONNE ANNEE !

 

Mais…il faut bien garder à l’esprit que chacun est, en grande partie, responsable de son destin; et à coup sûr en est le principal acteur.

 

Donc l’essentiel  est de développer sa clairvoyance afin de prendre les décisions justes, et sa volonté pour les mettre en œuvre jusqu’à leur aboutissement, malgré les écueils de tous ordres qui ne manqueront pas de surgir en cours de chemin.

 

Une pratique sincère de l’Aïkido doit permettre, au fil des années, d’avancer dans cette Voie difficile.

 

Je vous souhaite de montrer un courage sans faille dans tout ce que vous entreprendrez, seul gage de progression, et, sur cette base, vous adresse bien sincèrement mes meilleurs vœux pour 2008.

 

Bien amicalement.

 

Didier

 

 

 

 

Je n’ai pu résister à l’envie de joindre quelques réflexions de Confucius, faites il y a 2500 ans.

 

 

Le bambou fleurit une fois tous les cent ans

Le prunus fleurit une fois par an.

Le pin reste toujours vert

 

Extrait de l’article 20 de » La grande Etude », le premier des « Quatre Livres » de Confucius. 

 

« La vraie perfection est l’œuvre du Ciel ; la faire briller en soi-même est le travail et le devoir de l’homme. Le Ciel donne à l’homme, avec l’existence, toutes les vertus. Parfaites en elles-mêmes, elles sont plus ou moins obscurcies en nous, selon que les éléments constitutifs du corps sont plus ou moins grossiers, et les passions plus ou moins violentes. Quelques hommes seulement les reçoivent et les conservent dans toute leur intégrité et leur pureté. Les autres hommes ont le devoir de rendre à ces vertus leur éclat naturel en eux-mêmes.

Celui qui se perfectionne lui-même, embrasse ce qui est juste et bon, et s’y attache de toutes ses forces. Il l’étudie complètement, se le fait expliquer à fond, le médite attentivement, le distingue clairement, et l’exécute sérieusement. Il est des choses qu’il n’étudie pas ; mais ce qu’il étudie, il ne l’abandonne pas, quand même il n’arriverait pas à le savoir. Il est des choses sur lesquelles il n’interroge pas ; mais celles sur lesquelles il interroge, il ne les abandonne pas, quand même il ne comprendrait pas les réponses. Il est des choses sur lesquelles il ne médite pas ; mais celles sur lesquelles il réfléchit, il ne les abandonne pas, quand même il ne trouverait pas ce qu’il cherche. Il est des choses qu’il ne cherche pas à distinguer, il ne les abandonne pas, quand même il ne les discernerait pas clairement. Il est des choses qu’il ne fait pas mais celles qu’il entreprend de faire, il ne les abandonne pas, quand même il ne les ferait pas parfaitement. Ce que d’autres, mieux doués, peuvent faire au premier essai, il le pourra faire au centième ; ce que d’autres peuvent faire au dixième essai, il le pourra faire au millième. Sans aucun doute, celui qui tiendra cette conduite, fût-il ignorant, deviendra éclairé ; fût-il faible, il deviendra fort. »